Publié le 5 Octobre 2020
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Walter Moody, écossais, débarque à Hokitika, port de Nouvelle-Zélande, en 1866. Il trouve refuge dans le salon d'un hôtel local, après une traversée très éprouvante et un débarquement périlleux. Dans ce salon sont réunis des personnes n'ayant, à première vue, rien en commun : un prêtre, deux chinois, des hommes plus ou moins bourgeois, un maori, des anglais.
L'aventure est à chaque coin de page, Stevenson et Conrad ne sont pas loin. Il y a des chercheurs d'or, des fumeries d'opium, des traversées en mer. La folle construction du récit est tout à fait éblouissante.
Je n'ai pas tout saisi, le titre, la référence systématique de chaque chapitre aux planètes et aux signes astrologiques … qu'importe. Le style et les introductions de chaque partie sont à la manière d'autrefois « Où Emery Staines croit pouvoir ... » etc.... Le roman renvoie à de nombreuses reprises à des dictionnaires maori ou chinois situés à la fin. Les phrases sont parfois compliquées, faute de traduction (oui!), faute d'une bonne traduction, ce qui est très regrettable pour le lecteur et incompréhensible s'agissant d'un ouvrage ayant reçu le Booker Prize.
J'en suis ressortie tout étourdie, ravie d'avoir persisté alors que j'ai dû faire un véritable effort pour lire le premier tiers.