Un requiem allemand de Philipp KERR

Publié le 24 Octobre 2018

Dans ce troisième et dernier volet de la trilogie berlinoise, la violence règne toujours, et les femmes en sont les premières victimes. Pourtant ce livre est impossible à lâcher, c'est captivant.

Nous sommes en 1947, la guerre est terminée. Bernie a souffert, enrôlé de force chez les SS, il a demandé à aller sur le front russe pour ne pas participer aux Einsatzgruppen, commandos si tristement célèbres pour avoir tué beaucoup de gens, et surtout des juifs. Il sera ensuite fait prisonnier en Russie.

Nous le retrouvons à Berlin malheureux non seulement pour ce qu'il a pu endurer mais à cause de sa femme. Elle semble indifférente et il découvre qu'elle le trompe. Cela le décide à accepter une offre d'enquête à Vienne pour aider à la libération d'un de ses anciens collègues de la police.

Ce récit rejoint la grande Histoire, les rivalités entre russes et américains, les rivalités entre le renseignement américain et l'armée américaine, la détestation des allemands pour les français qui ont collaboré et se présentent en vainqueurs, la dénazification, toutes les relations troubles et les combines en tout genre.

Là il est nécessaire de dévorer ce livre pour suivre toutes les péripéties et les nombreux personnages. Ils font tous partie de différentes organisations plus ou moins secrètes et parfois, se comportent comme s'ils faisaient cavaliers seuls.

Une fois encore, les femmes sont très maltraitées mais cela a sans nul doute été le cas et le reste encore. A noter que le dernier prix Nobel de la paix rend hommage aux femmes victimes pendant les conflits … enfin une reconnaissance.

Rédigé par Hélène Daumas Objectif Livre

Publié dans #Littérature britannique

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