litterature sud-africaine

Publié le 7 Juillet 2023

« Ce qui importe dans la vie n'est pas ce qui nous arrive, mais la façon dont vous gérer ce qui vous arrive ». Cette citation illustre l'attitude de Mandela vis à vis de ses détracteurs, voire ennemis.

Zelda La Grange est née en Afrique du Sud en 1970 dans une famille blanche. En tant qu'Afrikaner, elle décrit son racisme culturel, normal à ses yeux, inhérent à sa naissance. Elle raconte son parcours de dactylo jusqu'à celui de secrétaire de la présidence de Mandela le 12 Octobre 1994. Elle prend ce poste avec tous ses préjugés, et son éducation raciste bien ancrée. Puis Mandela voit en elle une possibilité : montrer qu'une femme blanche peut être à son service à lui, un homme noir, qu'ils peuvent très bien s'entendre et se respecter. Elle évoque toutes les étapes de sa collaboration, en détails, ainsi que les faits marquants de la présidence Mandela comme par exemple la victoire des Springboxs en finale de la coupe du monde de rugby ou encore l'intervention de Mandela au Zaïre.

L'auteure observe l'évolution de son pays, sans être dupe du rôle qui lui a été assigné de femme blanche pour crédibiliser Mandela. Elle ira au delà, après avoir créé des liens de confiance totale entre eux deux.

La lecture de ce livre s'avère malheureusement pour moi un peu harassante quand Mandela est devenu bien épuisé par toutes ses épreuves et son dévouement total à son pays, vers la fin de sa vie. Tout est décrit dans le moindre détail, ce qui alourdit significativement ce récit.

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Rédigé par Hélène Daumas Objectif Livre

Publié dans #Littérature sud-africaine

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Publié le 28 Février 2023

Ce roman se déroule en Afrique du Sud, au sein d'une famille de blancs, famille compliquée et malheureuse. On ne sait pas bien à quoi s'attendre. Le style est tout à fait original, les dialogues ne sont pas repérables par la ponctuation et parfois, tout s'emmêle, aussi bien les lieux, les situations, les personnages. Seul celui de la plus jeune fille, Amor, retient l'attention. Le récit est en quatre parties, chacune correspond à un personnage, chaque partie est racontée d'une traite. Ce manque de respiration ajouté à l'écriture virevoltante ne sécurise pas le lecteur. Pourtant il se dégage de ce roman rugueux une force narrative incroyable pour peindre l'âpreté du paysage, la dureté de la vie des noirs, comment la réconciliation ne peut tenir qu'à ce qui subsiste d'humain entre les gens. « La promesse » est une parabole de tout ce qui a été dit pour rapprocher les blancs des noirs, comment les blancs ont pu faire croire à un rétablissement des forces et comment les noirs ont cessé d'attendre en vain. Galgut allège les scènes par des commentaires irrévérencieux du style « Elle était en train de digérer ses deux précédents maris, telle un python ».

Ce livre ne peut pas laisser indifférent, matière à réflexion sur la société Sud Africaine avant et après Apartheid, surtout avec cette ambiance de haute intensité.

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Rédigé par Hélène Daumas Objectif Livre

Publié dans #Littérature sud-africaine

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